Actualités

Retrouver le plaisir de se baigner dans le Doubs.

Bien sûr, il y eut des grincheux, pour lesquels l’assainissement des eaux de la Seine - négligé pourtant pendant des décennies - était trop cher.  Mais l’immense majorité des Franciliens s’est réjouie des efforts consentis pour restaurer une qualité acceptable des eaux de la Seine, où se sont déroulées les épreuves du triathlon et de nage libre des Jeux olympiques et paralympiques. Les efforts devront se poursuivre car la qualité de l’eau n’est pas parfaite… 

 En regardant les Jeux, j’ai pensé que ça serait merveilleux de faire la même chose « chez nous » où la situation, objectivement, n’est pas aussi dramatique qu’elle ne l’était à Paris. Enfant, je me suis baignée dans la rivière, à l’Isle-sur-le-Doubs, où vivaient mes grands-parents. Je me souviens de ses rebords herbeux et toujours un peu boueux, du délice de l’eau fraîche, du frisson ressenti à l’idée que, sous nos pieds, il y avait des poissons et peut-être (l’eau n’était pas très claire) des monstres… Etudiante, j’allais faire un saut à la gare d’eau après une garde à l’hôpital Saint-Jacques. Plus tard, j’ai joué avec mes enfants dans la Loue, avant que les algues vertes, les cyanobactéries et les arrêtés préfectoraux ne nous en chassent… 

 Alors, je soutiens l’initiative joyeuse du collectif "Baignade Critique" visant à rendre le Doubs baignable à Besançon.  

Comme d’autres villes européennes l’ont déjà fait, nous pouvons recréer un lien plus intime et plus quotidien avec la rivière. La baignade ici, au cœur de la boucle de Besançon, en fait partie. Il s’agit d’écologie et de biodiversité, de santé et de bien-être aussi.     

Bien sûr, des problèmes sérieux devront être réglés pour offrir une baignade sécurisée aux habitants.   

 C’est un joli défi, sécurité et pollution en tête, mais ce projet ambitieux, qui suppose une mobilisation générale des acteurs de la vallée du Doubs, est à notre portée, en quelques années à peine. Je défendrai cette vision, pour faire de Besançon une ville exemplaire dans la réappropriation écologique de ses espaces naturels.

Dominique Voynet, députée écologiste du Doubs

Marathon budgétaire
30 oct. 2025
Au fil des heures, les corps s’épuisent, les esprits s’échauffent, les rappels au règlement se multiplient, le niveau sonore monte… Les collaborateurs nous rappellent à l’ordre…
Les associations sont irremplaçables
24 oct. 2025
Les associations sont irremplaçables... Dans tous les domaines, sport, culture, santé, handicap, vie des quartiers, éducation populaire, soutien scolaire, accompagnement des personnes âgées et répit des aidants, entretien des zones humides..
Le viol, c’est l’absence de consentement.
23 oct. 2025
Ce matin, l’Assemblée nationale a fait entrer dans la loi une évidence : le viol, c’est l’absence de consentement.