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Le viol, c’est l’absence de consentement.

Ce matin, l’Assemblée nationale a fait entrer dans la loi une évidence : le viol, c’est l’absence de consentement.

Fallait-il vraiment deux ans de travail, d’auditions, de mots pesés, pour inscrire dans le Code pénal que le consentement doit être libre, éclairé, spécifique, préalable et révocable ? Oui. Parce que nommer les choses, c’est déjà les transformer.

Notre droit était défaillant : il laissait passer des violences, il protégeait mal les victimes, il pouvait être instrumentalisé par les auteurs. Aujourd’hui, nous réparons en partie cette injustice. Nous ouvrons enfin la voie à une véritable culture du consentement.

Merci aux rapporteures de ce texte, Marie-Charlotte Garin, députée du groupe écologiste, et Véronique Riotton pour leur travail rigoureux, patient et courageux. Deux années d’écoute, de débats et de conviction. Je vous invite à écouter la brillante et émouvante intervention de notre collègue Sandra Régol (vidéo ci-dessous).

Un accord transpartisan rare, un vote large et un symbole fort : même dans les périodes politiques les plus agitées, le renforcement des droits des femmes demeure une bataille à gagner collectivement. Le combat féministe reste, plus que jamais, nécessaire.

Le RN et les UDR ont voté contre… sans grande surprise, tant leurs accointances avec les réseaux masculinistes sont désormais avérées. Mais l’histoire, elle, retiendra une étape majeure pour la justice et la liberté des femmes.

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