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Agir pour le désarmement nucléaire, un combat pour la vie
Le 9 août 1945, la ville de Nagasaki était ravagée par une bombe nucléaire, trois jours seulement après la tragédie d'Hiroshima. En un instant, des dizaines de milliers de vies ont été anéanties. Ces actes de guerre résonnent encore aujourd'hui comme un sombre rappel de la folie destructrice dont l'humanité est capable. Notre devoir de mémoire est immense, et nous devons l’assumer sans faiblesse.
Le 9 août 2024, à l’initiative de l'association Agir pour le Désarmement Nucléaire (ADN), une plaque commémorative a été installée sous le Ginkgo Biloba du jardin japonais de la Saline d'Arc-et-Senans, en hommage aux victimes de ces atrocités.
À l'invitation d'Antoinette Gillet, vice-présidente de l'association ADN, Anthony Poulin a pris la parole pour exhorter notre pays à renoncer à l'armement nucléaire. La France, qui revendique des valeurs de paix et de justice et qui est membre du conseil de sécurité des Nations unies, peut jouer un rôle majeur dans l'abolition des armes nucléaires. Alors que des conflits sanglants embrasent différentes régions du monde, et que certains chefs d’Etat agitent la menace d’une escalade nucléaire, il devient urgent de nous remobiliser sur cette question vitale. Membre de la commission des Affaires étrangères, Dominique Voynet portera avec force cette exigence à l'Assemblée nationale.
Jean-Marie Collin, directeur d'ICAN France, a rappelé avec justesse que, localement, deux collectivités seulement – la ville de Besançon et la Région Bourgogne-Franche-Comté – ont signé l'« Appel des villes et collectivités » de la Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires (ICAN). En rejoignant près d'une centaine d'autres territoires, elles ont adhéré au « Traité sur l'Interdiction des Armes Nucléaires » (TIAN), qui vise à interdire la possession, la fabrication, l'usage et même la menace d'utilisation de ces armes de destruction massive.